Jeux de vilains
Les jeux les plus simples et surtout les jeux populaires par excellence. Déjà pratiqués dès l’antiquité, les jeux de dès restent présents et pratiqués durant tout le Moyen âge et même sur les périodes suivantes. Si l’on a pas de trace des règles pour les temps anciens, les découvertes archéologiques nous renseignent de fait sur leur popularité.
Conspués, décriés, interdits, les jeux de dès sont sources de nombreuses rixes. La raison en est simple : la mise – et donc l’argent – est au coeur des règles. Ce qui incite les truands de tout bord à la triche. Les exemples archéologiques de dès plombés ne sont d’ailleurs pas rares. A partir du XIIIè siècle, les dès de Paris seront ceux à la meilleure réputation, couvert par le statuts des déciers (Titre LXXI) du Livre des métiers d’Étienne Boileau. A contrario ceux de Chartres ont mauvaise réputation.
Plusieurs jeux à présenter : La mourre, Griesche, Paire avec as, Triga, Rafle, Majores, Minores, Tanto en uno como en dos, Azar.
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