Des jeux égyptiens

Mehen

Ou Jeu du serpent

L’un des jeux les plus anciens attesté en Égypte. Signifie littéralement « celui qui est enroulé ». Il est pratiqué durant tout le III^è millénaire, mais disparaît soudainement à la fin de l’Ancien Empire (vers -2200/-2000 avant J.C.) pour des raisons incertaines (troubles de la première période intermédiaire ou pour des raisons religieuses peut-être).

Senet

Ou Jeu du passage

Jeu de table très apprécié des anciens égyptiens dont de nombreux exemplaires sont connus car enterrés avec les morts. A partir de la XVIII^è dynastie, le Senet se voit doté d’une implication religieuse, la victoire sur le plateau étant propitiatoire pour celle sur les créatures du monde inférieur, permettant l’accession au monde de l’au-delà.

Aseb

Ou Jeu des vingt cases

Certainement importé d’Orient, ce jeu figure souvent sur l’autre face des jeu de Senet. en dehors des témoignages archéologiques, il n’existe que peu des textes et de représentations iconographiques qui s’y rapporte (sans doute parce qu’il n’a acquis aucune des significations symboliques ou mythologiques du Senet). Le nom Aseb est probablement d’origine babylonienne.

Jeu des 58 trous

Jeu populaire en Égypte et au Proche-Orient, appelé aussi « jeu du chien et du chacal » (en raison d’un exemplaire dont les pions sont des chiens et des chacals) ou « jeu du palmier » (pour la forme de palmier dessinée sur l’un des plateaux retrouvés), le nom d’origine reste inconnu. La découverte récente dans la péninsule d’Absheron en Azerbaïdjan de 6 plateaux de ce jeu datant de l’âge du Bronze suggère une provenance d’Asie centrale. Toujours est il que ce jeu apparaît en Égypte vers 2100 av. J.C. et est toujours pratiqué durant la période Copte (début de l’ère chrétienne avant la conquête par les arabes), attestant de sa popularité. De multiples exemplaires de toutes formes et tailles ont été retrouvés.

Jeu Royal d’Ur

Variante ancienne

La dénomination vient de la découverte, dans les tombes royales d’Ur, en Mésopotamie de plateaux de jeux des 20 cases (datés d’environ 2500 avant J.C.) dont l’agencement diffère des jeux découverts en Égypte.

Jeu Royal d’Ur

Variante tardive

La dénomination vient de la découverte, dans les tombes royales d’Ur, en Mésopotamie de plateaux de jeux des 20 cases (daté d’environ 2500 avant J.C.). Cette variante tardive, qui se joue sur un plateau identique à celui du jeu des 20 cases, est issue des hypothèses émises suite à la découverte d’une tablette cunéiforme du II^è siècle avant J.C. qui donne de nombreuses informations sur ce jeu.